Vendredi 14 juin 2013 de 9h à 16h30.
Durant la semaine du 11 au 16 juin, les artistes sonores François Martig et Philippe Petitgenêt ont installé une sculpture sonore nommée « le phare sonore » au port de Bourogne où étaient diffusés des sons issus de deux ports (Strasbourg et Bordeaux). Ce vendredi, une classe de collégiens sont venus découvrir la pratique du field recording (enregistrement d’un paysage sonore). Lorsqu’on voit une photographie d’un paysage, on peut s’imaginer un environnement sonore (les oiseaux qui chantent, l’eau de la rivière, le vent…). A l’inverse, un enregistrement d’un paysage sonore nous invite à imaginer un paysage visuel. Après s’être présentés et expliqué sce qu’est cette pratique, les artistes sont partis avec les élèves dans le village : équipés de micros et d’enregistreurs, ils sont partis à la pêche au sons. Puis ils ont écouté ce qu’ils ont enregistré et ils ont pu se rendre compte des erreurs commises (parler lors de l’enregistrement, bien placer le micro…). Durant l’après-midi, par groupe, ils ont continué leurs recherches sonores pour réaliser un portrait du village de Bourogne.
Les artistes ont finalisé le montage de l’ensemble des enregistrements qui a été diffusé lors de la ballade sonore organisé ce dimanche entre l’Espace multimédia gantner et le port de Bourogne. Ecoutez.
Une journée dynamique et créatrice.
« Le field recording, ou enregistrement de terrain, est une pratique apparue logiquement à la fin du xixe siècle avec l’invention de systèmes d’enregistrement, de plus en plus portables. Peu à peu, le studio perd de sa fatalité et l’homme peut partir par les chemins pour capter quantité de musiques et de sons. Les premiers à se lancer sont les ethnomusicologues et les audio-naturalistes. Les uns sont en quête des musiques de divers peuples de la terre, vivant souvent loin des grandes villes et de leurs facilités logistiques. Les autres souhaitent quant à eux conserver la trace des sons de la nature. » Extrait – FIELD RECORDING, l’usage sonore du monde en 100 albums (2012), Alexandre Galand.
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