Jeudis 24, mercredi 30 janvier et jeudi 7 février 2013.
François Martig, artiste sonore dont vous pouvez voir plus d’informations sur son travail artistique : http://www.robinsonhotel.org/, est intervenu à 3 reprises auprès de la classe relais du Territoire de Belfort, afin de sensibiliser le groupe à l’art sonore, aux paysages sonores.
Ecoutez en ligne les créations de chaque élève et de l’artiste.
Mercredi 30 janvier.
Cette journée a été improvisée dû au temps. Il a plu toute la journée, il était prévu de faire de la luge et des raquettes sur le ballon d’Alsace avec Nathalie et Wahiba, d’écouter et d’enregistrer les bruits de la montagne et d’interviewer des randonneurs avec l’artiste sonore François Martig. Mais, le programme a changé.
Le matin, en se rendant au sur le ballon d’Alsace, une tempête de pluie se lève. On s’abrite dans salle hors-sac pour jouer aux cartes et aux chefs d’orchestre. François en profite pour y enregistrer des sons. Le temps passe, et le pique-nique se fait au même endroit. Nathalie décide de descendre en espérant que la pluie cesse. Hélas, il pleut toujours. Après une bataille de neige dynamique, tout le groupe rentre au collège. C’est le début d’après-midi, une pause babyfoot et billard est apprécié. François propose à certains d’enregistrer ses sons de balles.
Puis; Nathalie emmène le groupe faire du VTT dans la cour du collège. C’est parti pour 2h d’exercices et d’entrainements. François observe ces séances et enregistre des sons que le groupe écoutera la semaine prochaine.
Il est 16h, la journée se termine…
Jeudi 24 janvier 2013 de 13h30 à 16h30.
Pour cette première séance, François Martig s’est présenté comme un artiste sonore et preneur de son. Il a donc expliqué son métier, ce qui a intrigué le groupe. Il réalise des paysages sonores, des documentaires engagés, et de la manipulation sonore. Il fait donc des prise de son en live et compose avec différentes pistes.
Il a fait écouté des ambiances sonores et le groupe devait deviner ce qu’ils entendaient. Par exemple, une forêt, on entend : le bruit de feuilles, une personne qui marche, le vent qui souffle… Ou la campagne avec les cloches qui sonnent, un tracteur qui roule… François a aussi fait écouté des sons du Pôle Nord (présence des lions des mers, d’un glacier qui se rompt…) enregistré par un artiste Chris Watson, reconnu pour ses enregistrements de la nature.
François Martig a ensuite abordé la notion de paysage sonore. A partir d’une photographie de montagne, le groupe a évoqué ce qu’on pouvait y entendre : le vent, les cailloux , les skieurs, une avalanche… C’est donc l’inverse qui se produit quand on réalise un paysage sonore : on écoute et on imagine un paysage.
Ensuite, équipés d’enregistreurs et de micros, le groupe est parti récolter du son à l’extérieur. Mais il y a une règle : ne pas faire du bruit quand on enregistre et ce ne n’est pas évident de rester calme. Après avoir découvert qu’une poubelle pouvait produire un son métallisé et rythmé en tapant dessus ou des blocs de verglas qui se brisent contre un mur émettant un son « glacé », les élèves se sont concentrés et se sont pris au jeu de cette découverte sonore urbaine.
La suite des aventures sonores dans quelques jours…
Jeudi 17 janvier 2013.
Cette après-midi était sous le signe de l’expérimentation sonore. Les élèves on testé un drawdio, un crayon sonore réalisé à partir de composants électroniques et qui émet de la musique électronique en contact de la peau et du carbone. Il suffit de dessiner et de mettre son doigt et la mine du crayon sur les tracés du dessins et/ou sur sa peau. Les enfants ont dessiné des partitions et ont composé toute une variation électronique et musicale.
Ensuite, à partir d’un boitier comprenant des petits objets (polystyrène, papier à poncer, feuille, bille…) de Thierry Madiot, créateur des massages sonores, le groupe a essayé de manier ces objets et d’écouter les sons qu’ils produisent. Normalement, un massage sonore se fait à 2, le premier prend des objets et les manipule près des oreilles du second qui est bien installé sur une chaise et se laisse bercer par les sons. Chacun s’est imaginé un univers sonore comme avec un petit papier, un feu qui brule ou des feuilles qui tombent. Le groupe a été surpris par ce les petits bruits de ces petits objets qui stimulent l’imaginaire.
A bientôt.
[vimeo]http://vimeo.com/58015191[/vimeo]
Jeudi 10 janvier 2013.
Cette première séance était une initiation à la musique expérimentale et à un logiciel d’images Alchemy. On peut définir la musique expérimentale comme un moyen d’expression pour les musiciens de créer, de développer de nouveaux sons. A chaque époque, les musiciens expérimentent de nouvelles musiques.
Les élèves ont écouté quelques morceaux de musiques expérimentaux issu de l’œuvre « l’Enchanteur « de Samon Takahashi qui est un jukebox numérique, une banque de données musicales interactive qui regroupe une trentaine de rubriques musicales. Les élèves ont ensuite dessiné ce qu’ils on ressenti et/ou imaginé.
Il est difficile d’écouter une musique que l’on a pas l’habitude d’entendre , certains se sont prêtés au jeu, d’autres ont eu du mal à écouter. C’était une expérience sonore et visuel!
Regardez en images.
